Protégeons les enfants du stress

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Selon une étude menée par des chercheurs de l’université du Wisconsin et relatée par le magazine Cerveau & Psycho de février 2018, les enfants qui grandissent dans un environnement familial instable et non sécurisant (alcoolisme des parents, violences, situation de précarité, etc…) voient leur vie durablement affectée puisqu’une fois adultes, ces derniers présentent des troubles du comportement (agressivité, provocation, etc.) liés à un dérèglement du circuit de la récompense. Cet ensemble complexe de structures cérébrales (cortex préfrontal, septum, noyau accumbens, amygdale, hippocampe, aire tegmentale ventrale, hypothalamus) dont le fonctionnement a été découvert en 1954 est indispensable à la survie de l’espèce. En effet, ce sont ces structures qui permettent à un individu d’anticiper les conséquences positives ou négatives de ses actes et jouent ainsi un rôle de régulateur en déclenchant un comportement adapté.

Pourquoi ce dérèglement ? Lorsqu’un individu est soumis à un stress, son organisme produit une hormone, nommée cortisol. Utile, elle aide à affronter les situations stressantes. Cependant, produit en excès – en cas de stress chronique par exemple – le cortisol peut avoir une action toxique sur les neurones en réduisant le nombre de leurs connexions altérant ainsi la capacité d’un individu à prendre des décisions adaptées. Les enfants évoluant dans un environnement le plus souvent conflictuel sont les premiers à en subir les conséquences mais cela ne se voit qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte.

Leur patient préféré de Violaine de Montclos

Lorsque Paul entre pour la première fois dans le cabinet de Michael Larivière, il a vingt-trois ans. Il a déjà fait, chez un autre thérapeute, deux années d’analyse qui ne l’ont nullement apaisé. Il va très mal.

Psychologie Villeurbanne

Vous avez soif ? Buvez de l’eau !

Par ces temps de canicule, on serait vite tenté de boire un soda bien frais en fin de journée et, pour se donner bonne conscience, un soda édulcoré de préférence.

La dépression photographiée

Capture d’écran du site internet d’Edward Honaker

Jeune photographe, Edward Honaker explique avoir tenté de guérir sa dépression en se prenant lui-même en photo dans des situations illustrant son mal-être. Résultat : une série de beaux clichés en noir et blanc où le noir domine. A vous d’apprécier ou pas ici.

Pour découvrir son travail, c’est par .

Mensonges sur le divan

Si le sujet de la thérapie vous intéresse et si vous aimez lire, vous devriez aimer Irvin David Yalom. Professeur émérite de psychiatrie, psychothérapeute, cet homme de 85 ans est également écrivain.

Lire fait du bien au cerveau

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C’est ce que tendent à prouver deux études réalisées en 2015, l’une menée par le centre Cesmer de l’université de Rome III, l’autre de l’université américaine Emory d’Atlanta en Géorgie. L’idée de départ était de mesurer scientifiquement les effets de la lecture sur le cerveau et son fonctionnement. Il semblerait que le fait de lire augmente la connectivité c’est-à-dire le processus de connexion des neurones. Cet effet, détectable au scanner, est encore visible cinq jours après la lecture. Et ce n’est pas tout ! La lecture aurait également des effets sur notre manière d’être et d’interagir avec la société. Menée auprès d’un échantillon de 1100 personnes, l’étude de l’université de Rome souligne que les lecteurs seraient « plus optimistes, moins agressifs et plus prédisposés à la positivité » et ce, quel que soit le support, une tablette ou un bon vieux livre qui fleure bon le papier et l’encre. Les études ne précisent pas cependant quel type de lecture – conte, polar, science-fiction, roman à l’eau de rose, historique, etc. – provoquent quels effets. À vos livres !