C’est ce que tendent à prouver deux études réalisées en 2015, l’une menée par le centre Cesmer de l’université de Rome III, l’autre de l’université américaine Emory d’Atlanta en Géorgie.
L’idée de départ était de mesurer scientifiquement les effets de la lecture sur le cerveau et son fonctionnement. Il semblerait que le fait de lire augmente la connectivité c’est-à-dire le processus de connexion des neurones.
Cet effet, détectable au scanner, est encore visible cinq jours après la lecture. Et ce n’est pas tout ! La lecture aurait également des effets sur notre manière d’être et d’interagir avec la société. Menée auprès d’un échantillon de 1100 personnes, l’étude de l’université de Rome souligne que les lecteurs seraient « plus optimistes, moins agressifs et plus prédisposés à la positivité » et ce, quel que soit le support, une tablette ou un bon vieux livre qui fleure bon le papier et l’encre. Les études ne précisent pas cependant quel type de lecture – conte, polar, science-fiction, roman à l’eau de rose, historique, etc. – provoquent quels effets.
À vos livres !