Tu vois quelqu’un ?

À une époque pas si lointaine, il était courant, pour savoir si une personne se faisait épauler psychologiquement parlant lors d’un épisode problématique ou douloureux, de lui poser – discrètement – la question suivante : « tu vois quelqu’un ? ». Le « quelqu’un » désignant bien entendu le « psy quelque chose » !

Par crainte – ce qui relève de la psy-chologie, de la psy-chothérapie, de la psy-chiatrie, de la psy-chanalyse renvoie à la folie et par conséquent fait peur -,

Par pudeur,

Parce qu’il est difficile de faire la différence entre un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute, un psychanalyste et un psychopraticien… ou pour toutes ces raisons à la fois, l’expression « tu vois quelqu’un ? » s’est donc invitée dans nos conversations.

Ces dernières années ont cependant vu quelques progrès. On hésite ainsi moins à utiliser les termes en « psy » voire on recommande … « Tu devrais aller voir un psy ! ». À la bonne heure !

Oui, « aller voir un psy » peut vous aider. À condition de se débarrasser de quelques idées reçues sur ce dernier et sur le fait de suivre une psychothérapie !

1) Le psy, quel qu’il soit, ne détient pas de solutions toutes faites, il n’en détient même aucune puisque c’est vous qui détenez les clefs de la malle à solutions. Son rôle est de vous accompagner et de vous permettre d’explorer des pistes que peut-être vous n’avez pas envisagées, de vous permettre de regarder la ou les situation(s) que vous vivez douloureusement avec un regard différent.

2) Le psy ne lit pas dans vos pensées. Autrement dit, si vous ne vous exprimez pas, il ne pourra pas vous aider. Ce n’est pas un gourou. Il n’est ni omniscient, ni tout-puissant.

3) Le psy n’est pas un magicien. Si vous venez dans l’idée qu’une séance d’une heure suffira à régler vos difficultés, problèmes, questionnements, autant ne rien entreprendre car la déception sera à coup sûr au rendez-vous.

4) Suivre une psychothérapie ne signifie pas que vous êtes atteint d’une maladie mentale ou que vous avez subi les pires affres durant votre enfance. La plupart des personnes consultent un psy parce qu’elles rencontrent une difficulté passagère en lien avec leur vie de couple, de famille, professionnelle, un deuil, le temps qui passe et qui jamais ne revient, …

Certaines, après avoir surmonté cette dernière, poursuivent leur exploration d’elles-mêmes tant l’exercice est intéressant intellectuellement et humainement.

S’engager dans une psychothérapie est un choix conscient. A ce titre, il n’est pas discutable et ne peut vous être imposé (sauf dans le cas d’une injonction de soins sans consentement mais là, nous sommes dans le registre de la psychiatrie). Cela demande un peu de courage – se confronter à soi-même n’est pas toujours très confortable -, d’honnêteté intellectuelle, de bienveillance envers soi-même, de lâcher prise, de temps.

Qui suis-je ?

Journaliste / rédactrice de métier, c’est en allant à la rencontre de l’autre, cet inconnu, celui qui ne montre au monde qu’une infime partie de ce qu’il est vraiment, que …

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Celles et ceux qui s’engagent dans une thérapie ont souvent une appréhension quant au déroulement de cette dernière, parfois alimentée…

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Je travaille avec ce que vous apportez en séance. Vous n’avez pas à travailler des heures avant chaque séance pour…

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Un psychiatre est avant tout un médecin (inscrit au conseil national de l’ordre des médecins) qui a choisi la spécialisation « Psychiatrie ».

Et si je me pose encore des
questions ?

Vous trouverez peut-être dans ces colonnes des réponses à des questions que vous vous posez encore et/ou des réflexions auxquelles les précédentes pages n’ont pas répondu.

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